Comment définir les actions à réaliser ?

Partager sur
LinkedIn
Facebook
Twitter

Il est temps de définir les actions, qui répondent avec le plus d’efficacité aux situations qui ont des chances de se produire. Pour cela, il te faut envisager toutes les options possibles pour chaque scénario imaginé et décider de la meilleure option pour chacun d’entre eux. Les options envisagées doivent tenir compte des ressources disponibles, ainsi que des opportunités et des obstacles identifiés.

La qualité des actions imaginées (et par conséquent leur efficacité) repose sur ta « créativité de l’agir » et sur ton pragmatisme.

S’appuyer sur les ressources disponibles

Les ressources disponibles conditionnent nos moyens d’action et par conséquent le champ des possibles. Il faut partir des moyens à notre disposition pour trouver des espaces pour agir.

Souvent, nous avons tendance à minimiser les ressources à notre disposition et à focaliser notre attention sur ce que nous n’avons pas ; par exemple : « Si j’avais 1 milliard d’euros, je pourrais créer une multinationale qui aurait un impact positif sur le monde. »

Pourtant, il suffit de regarder sous nos yeux pour prendre conscience de la chance que nous avons. Même si nous ne sommes pas milliardaires, nous avons tous de nombreuses ressources à notre disposition.

Voici quelques exemples :

  • Les ressources humaines : toi tout d’abord (tes qualités intrinsèques, tes connaissances, ton savoir-faire…), ton réseau (ta famille, tes amis, tes collègues, tes connaissances…)…,
  • Les ressources matérielles : équipements, logiciels, outils…,
  • Les ressources financières,
  • Le temps disponible,

 

Plutôt que de prêter attention à ce que nous n’avons pas, nous devrions focaliser notre attention sur ce que nous avons. Les ressources sont une chance et non une contrainte. Le champ des possibles est toujours bien plus grand que ce que nous imaginons.

Exploiter les opportunités et contourner ou surmonter les obstacles

Ta capacité à exploiter au mieux les opportunités qui s’offrent à toi et ton aptitude à contourner ou à surmonter les obstacles qui se mettent en travers de ton chemin déterminent en grande partie ta réussite.

Au sujet de l’exploitation des opportunités, nous pouvons prendre l’image d’un bateau qui descend le long d’un fleuve, et dont le capitaine, en ayant une idée claire de là où il veut aller, procède par petites touches, au bon moment, en profitant largement des courants.

Concernant la gestion des obstacles, il existe deux approches distinctes qui peuvent être plus ou moins appropriées en fonction des situations. La première approche est une logique de confrontation. Elle consiste à focaliser son attention, son énergie, sa puissance en un point précis pour balayer l’obstacle. La seconde approche est une logique d’évitement. Elle consiste à surmonter l’obstacle sans avoir à l’affronter.

Développer sa créativité de l’agir

Nul ne peut connaître la formation par laquelle il est possible de triompher à tout coup, car les transformations en sont infinies et ne s’épuisent qu’avec la fin de l’univers.

La créativité de l’agir est l’aptitude fondamentale, qui permet de mettre en face de chaque problème une solution, en face de chaque situation une action appropriée. En décuplant nos moyens d’action, elle ouvre la possibilité d’atteindre l’objectif par différentes voies plus ou moins faciles d’accès.

Le développement de la créativité de l’agir repose sur notre capacité à être orienté solutions et sur notre créativité.

Dans chaque situation que nous rencontrons, il y a du positif et du négatif, des opportunités et des contraintes. Être orienté solutions signifie se concentrer sur le positif, c’est-à-dire sur les opportunités qui s’offrent à nous, qu’il faut saisir ; plutôt que d’être dans la rumination et l’attentisme, qui nous font faire du surplace. Penser de cette manière facilite la découverte de solutions et la résolution de problèmes ; et permet de créer des situations favorables et de les exploiter.

Pour être créatif, il faut laisser libre cours au vagabondage mental et à la rêverie en laissant fonctionner notre réseau du « mode par défaut. » Le réseau du « mode par défaut » sous-tend l’imagination et permet l’élaboration de scénarios hypothétiques. Il s’allume lorsque nous ne faisons rien de particulier et lorsque nous ne pensons à rien. Par exemple, lorsque nous contemplons un paysage, nos pensées tournent en boucle et divaguent. Même si cela semble contradictoire, il faut donc s’accorder des moments où nous ne pensons à rien pour trouver les bonnes solutions et définir les meilleures actions possibles.

Développer son pragmatisme

Agir avec le minimum d’effort et obtenir le maximum de résultats, telle est la voie du sage.

Nous devons rechercher constamment et systématiquement l’efficacité pour chaque action à réaliser. Pour y parvenir, il nous faut évaluer l’utilité des actions imaginées en mettant en balance les bénéfices et les coûts. La notion de bénéfice se base essentiellement sur la valeur que nous attribuons à l’action et à ses conséquences. La valeur traduit l’importance que nous accordons au résultat visé. Cette valeur doit être modulée par la probabilité de l’atteindre (espérance). Le délai est également un élément important à prendre en considération. Plus le délai avant l’obtention d’un bénéfice est grand, plus sa valeur subjective est diminuée.

Par exemple, je peux estimer que perdre 5 kg est très important pour ma santé, mais par ailleurs je doute fortement d’y parvenir. Le bénéfice escompté perd ainsi en importance, au point qu’il ne compense pas à mes yeux les privations alimentaires auxquelles je devrais m’astreindre. Si je rajoute le délai pour y arriver…

Ce qui doit déterminer nos choix dans l’action à réaliser, c’est l’utilité. Une utilité élevée doit motiver un choix en faveur de l’action concernée. Or, dans quels cas l’utilité augmente-t-elle ? L’utilité d’une action augmente quand l’avantage lié à cette action est important (peser 5 kg de moins), et aussi quand la probabilité que cet avantage se concrétise augmente (mes chances de réussir mon régime sont élevées), mais, de l’autre côté, elle diminue avec le temps nécessaire pour bénéficier de cet avantage (au bout de combien de temps les efforts consentis pour mon régime porteront-ils leurs fruits ?), et elle diminue encore si les coûts endurés sont élevés (toutes ces longues semaines à résister à des plaisirs alimentaires, à manger des brocolis…).

Il nous faut donc choisir les actions, qui vont nous apporter le plus de bénéfices en tenant compte de la probabilité de les atteindre, du délai pour les atteindre et des coûts que cela va engendrer. Si ton objectif peut être atteint en suivant différents chemins, tu dois donc privilégier celui qui est le plus sûr, le plus court et le plus simple.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Conseil & Mentoring - Business to Happiness

Reçois mes conseils pour réussir