Comment faire des choix en parfait accord avec soi-même ?

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La quête de sens est universelle, mais également personnelle. Elle varie d’une personne à l’autre, voire chez la même personne à des moments distincts de sa vie. Il faut donc apprendre à bien se connaître pour être pleinement satisfait de sa vie.

Connaître sa nature, c’est connaître le Ciel.

Se connaître est néanmoins une tâche bien plus difficile qu’il n’y paraît. Souvent, la connaissance que nous avons de nous-mêmes est insuffisante, ce qui engendre des décisions qui vont à l’encontre de ce qui pourrait faire notre bonheur.

Le développement de la connaissance que nous avons de nous-mêmes a pour objectif de nous aider à faire les bons choix, c’est-à-dire des choix en parfait accord nous-mêmes. Cela passe par mieux comprendre ce que nous pouvons apporter à la société (meilleure connaissance de nos forces) et ce qui nous anime (meilleure connaissance de ce qui nous motive profondément).

Ce que je peux apporter

Chacun d’entre nous est unique avec des forces propres, qui se retranscrivent à travers notre personnalité, nos qualités et nos connaissances.

Pour mettre à profit nos forces, c’est-à-dire apporter de la valeur à la société et décupler notre sentiment d’utilité, nous devons commencer par les identifier, puis chercher à les développer. Les questions que tu dois te poser : Quelles sont mes forces ? Comment les développer ?

Ma personnalité

Notre personnalité est une combinaison de notre tempérament (traits innés) et de notre caractère (traits universels). Les traits de caractère sont acquis au cours de l’enfance, façonnés par l’éducation, l’environnement et les expériences vécues.

Notre personnalité est composée de cinq dimensions fondamentales, chacune comprenant différents traits de caractère. Nous dégageons plus ou moins de l’assurance et sommes plus ou moins actifs. Nous sommes plus ou moins disposés à aider autrui, à faire confiance et à faire preuve de bienveillance. Nous sommes plus ou moins méticuleux, scrupuleux et soignés. Nous sommes plus ou moins stables émotionnellement. Nous sommes plus ou moins imaginatifs, curieux et ouverts à des expériences nouvelles.

L’expression des traits de caractère est influencée par notre culture. Nous sommes plus ou moins tolérants face aux inégalités. Nous acceptons plus ou moins l’incertitude et les aléas associés. Nous sommes plus ou moins individualistes. Nous sommes plus ou moins pour l’égalité des sexes.

Les questions que tu dois te poser :

  • Quel est mon tempérament ?
  • Quels sont mes traits de caractère ?
    – L’extraversion : extraverti/introverti
    – L’agréabilité : bienveillant/méfiant
    – La conscience : consciencieux et organisé/négligent et désorganisé
    – La stabilité émotionnelle : stable/instable
    – L’ouverture d’esprit : ouvert/fermé
  • Quelle est mon identité culturelle ?
    – La distance hiérarchique : inégalités attendues et tolérées/inégalités non attendues et non tolérées
    – Le contrôle de l’incertitude : nature inquiète/nature optimiste
    – L’individualisme : priorité au bien-être personnel/priorité au bien-être du groupe
    – La dimension masculine féminine : valeurs masculines prédominent/égalité des sexes

 

Notre personnalité est plus ou moins adaptée à certaines activités. Pour mettre à profit nos forces, il est important de choisir une activité qui correspond à notre personnalité.

Mes qualités

Nous possédons toutes et tous des qualités au-dessus de la moyenne. Elles peuvent être sensorielles, cognitives, émotionnelles et physiques.

Les aptitudes sensorielles sont liées à nos différents sens. Cinq sont connus (l’odorat, le goût, le toucher, l’audition, la vision), mais en réalité il en existe davantage : l’équilibre (grâce au système vestibulaire), la distinction du chaud et du froid (grâce aux récepteurs sous la peau), la sensibilité à la douleur (grâce aux récepteurs sous la peau), l’étirement de la peau et des muscles (grâce au sens proprioceptif, qui nous permet de connaître la position de nos membres)… Nos sens sont plus ou moins développés et nous permettent de percevoir avec plus ou moins de finesse notre environnement. Prenons l’exemple bien connu du Nez chez les parfumeurs.

Les aptitudes cognitives sont les capacités de notre cerveau. Elles nous permettent de percevoir, de se concentrer, d’acquérir des connaissances, de raisonner, de s’adapter et d’interagir avec les autres. Il existe plusieurs fonctions cognitives comme l’attention (capacité à se concentrer pendant une certaine durée, à faire deux choses en même temps), la mémoire (capacité à retenir des informations visuelles, verbales à court et long terme), la mémoire de travail (manipuler une information en mémoire comme le calcul mental), les fonctions exécutives (capacités à s’organiser, à mettre en place des stratégies pour faire face à des situations inhabituelles), les fonctions visuospatiales (capacité à s’orienter et à se repérer) et la cognition sociale (capacités à comprendre les autres et à interpréter correctement son environnement). Chacune de nos compétences cognitives est plus ou moins développée. Prenons l’exemple du philosophe antique Démocrite. Il étonnait ses contemporains, car selon eux il était capable de déductions subtiles, fondées sur des observations qui échappent aux autres mortels et relevant plus ou moins de la magie.

Les aptitudes émotionnelles désignent la capacité à identifier, à comprendre, à exprimer, à gérer et à utiliser ses émotions et celles d’autrui. Elles nous permettent de vivre plus ou moins sereinement, de penser, d’agir et de réagir de manière plus ou moins adaptée, d’amplifier ou de bloquer nos facultés, mais également d’accéder plus ou moins facilement aux pensées et aux sentiments de nos interlocuteurs (la conscience sociale), de rendre l’interaction avec nos interlocuteurs plus ou moins efficace (la sensibilité sociale). Par exemple, après avoir été impactée par un événement très déplaisant, la capacité à retrouver rapidement son état normal varie considérablement d’une personne à l’autre. Pour un même événement, certains vont retrouver leur état normal en 30 secondes quand d’autres vont mettre plusieurs jours à s’en remettre.

Les aptitudes physiques sont les facultés de notre corps, qui s’expriment à travers la force (capacité que l’on a à déplacer une masse), la souplesse (amplitude du mouvement que peut réaliser une articulation), la vitesse (capacité à réaliser un mouvement dans un minimum de temps), la résistance (capacité à réaliser un travail musculaire très important pendant une période courte), l’endurance (capacité à réaliser un effort continu sur une longue période) et la coordination (capacité à enchaîner les mouvements pour réaliser un geste précis). Nos compétences physiques sont plus ou moins développées et varient en fonction de l’âge, de notre état de santé… Certains peuvent enchaîner des efforts conséquents sans se reposer et sans s’alimenter pendant de longues heures, alors que d’autres doivent se reposer et s’alimenter de manières récurrentes.

Les questions que tu dois te poser :

  • Quelles sont mes qualités sensorielles au-dessus de la moyenne ?
  • Quelles sont mes qualités cognitives au-dessus de la moyenne ?
  • Quelles sont mes qualités émotionnelles au-dessus de la moyenne ?
  • Quelles sont mes qualités physiques au-dessus de la moyenne ?

 

Nos qualités sont plus ou moins pertinentes pour certaines activités. Pour mettre à profit nos forces, il est important de choisir une activité dans laquelle nos qualités peuvent pleinement s’exprimer.

Mes connaissances

Les connaissances, qu’elles soient théoriques ou acquises par l’expérience, varient de manière significative d’une personne à l’autre. Il en existe trois types : la connaissance propositionnelle, qui est le fait de savoir qu’une certaine proposition est vraie comme la Terre est ronde ; le savoir-faire, qui est le fait d’être capable de réussir une action comme faire une gaufre ; la connaissance objectuelle, qui est une connaissance provenant directement des sens. Par exemple, l’observation visuelle de la neige nous permet d’en déduire que la neige est blanche.

Savoir qu’on sait quand on sait, et savoir qu’on ne sait pas quand on ne sait pas, c’est là la vraie connaissance.

L’acquisition des connaissances repose tout d’abord sur notre capacité à discerner ce que nous savons de ce que nous ne savons pas, puis sur notre volonté de développer nos connaissances.

Ce que l’homme sait n’égale pas ce qu’il ignore.

Notre monde étant extrêmement riche et complexe, il est bien évidemment impossible de tout savoir. Notre connaissance sera toujours limitée ! Par contre, rien ne nous empêche de progresser un peu chaque jour. Nous avons la chance de pouvoir développer notre savoir en nous nourrissant des connaissances acquises et sans cesse enrichies par les Hommes depuis la nuit des temps.

Les questions que tu dois te poser :

  • Qu’est-ce que je connais ?
  • Qu’est-ce que je sais faire ?

 

Nos connaissances sont plus ou moins adaptées à certaines activités. Pour mettre à profit nos forces, il est important de choisir une activité dans laquelle nos connaissances sont utiles.

Ce qui m’anime

Au-delà de savoir ce que nous pouvons apporter à la société, il est essentiel de découvrir ce qui nous anime au plus profond de nous-mêmes ; l’objectif étant d’être en mesure de consentir les efforts nécessaires pour développer nos forces tout au long de notre vie et de rester motivé dans la durée, quelles que soient les difficultés à surmonter.

Découvrir ce qui nous anime, notre moteur, consiste à caractériser ce qui est essentiel pour nous. Notre moteur est intimement lié à nos valeurs et croyances.

Nos valeurs et croyances dirigent nos actions et orientent notre façon de vivre. Elles sont à la fois subjectives (car personnelles) et relativement objectives (car partagées socialement par plus ou moins de personnes).

Mes valeurs

Les valeurs sont des qualités et des règles de conduite, que nous considérons comme importantes. Il en existe de nombreux types, qui varient selon les cultures, les générations, les sexes… Voici quelques exemples de valeur : la bienveillance, la bonté, la dignité, l’engagement, la fidélité, l’honnêteté, l’hospitalité, la loyauté, le partage, la ponctualité, le respect, la responsabilité, la solidarité, la tolérance…

Qui dit valeurs, dit hiérarchie de valeurs. Ainsi, nous pouvons préférer le juste à l’utile, l’honnêteté à la ponctualité…

Les questions que tu dois te poser :

  • Quelles sont mes valeurs ?
  • Quelles sont les valeurs les plus importantes à mes yeux ?

 

Pour rester motivé dans la durée, il est important de choisir une activité qui est alignée avec nos valeurs et notamment celles qui sont les plus chères à nos yeux.

Mes croyances

Une croyance est une opinion personnelle, qui ne fait pas l’objet d’un consensus et qui n’est pas confirmée ou vérifiable. Nous ne croyons pas tous aux mêmes choses ni de la même façon, ce qui engendre quantité d’opinions différentes.

Il existe plusieurs types de croyances, qui correspondent à différentes réalités psychologiques. Nos croyances peuvent être plus ou moins vérifiables, plus ou moins irrationnelles et importantes, plus ou moins positives et plus ou moins communes. Nous pouvons les classer selon leurs degrés de vérifiabilité, d’irrationalité et de positivité émotionnelle.

se réaliser pleinement

Le premier axe du schéma ci-dessus concerne le degré de vérifiabilité. Par exemple, un individu peut croire aujourd’hui que le Soleil se lèvera demain. Objectivement, il n’en est pas certain à 100 %, mais il pourra vite le vérifier. À l’opposé, une personne peut croire que Dieu existe. Mais cela fait quelques milliers d’années que les preuves de son existence sont attendues.

Sur le second axe des croyances se situe leur degré d’irrationalité. Aux croyances religieuses s’opposent des croyances dites paranormales impliquant souvent une cognition magique, telles l’astrologie et la télépathie. En lien avec leur degré d’irrationalité, certaines croyances ont plus d’importance que d’autres pour l’homme. Les êtres surnaturels, qui ont eu du succès et qui ont été transmis culturellement, connaissent des informations utiles pour l’homme. Par exemple, Dieu est supposé savoir quel est notre objectif dans la vie et nous conseille de prendre telle ou telle décision.

Le troisième axe, où les différentes croyances peuvent se situer, indique leur caractère positif ou négatif. Les croyances comme « il y a une justice dans ce monde » sont des illusions positives, qui nous permettent de fonctionner psychologiquement de façon saine. Par exemple, elles peuvent nous amener à surestimer la bienveillance des autres, notre propre valeur, ainsi que les raisons d’être optimistes. Cette légère surestimation, appelée illusion cognitive, peut s’avérer nécessaire pour renforcer notre santé mentale et notre bien-être.

Nos croyances sont également plus ou moins communes. Plus elles sont partagées par beaucoup, moins elles sont remises en question et plus elles sont considérées comme des vérités absolues.

La question que tu dois te poser : quelles croyances orientent de manière conséquente ma façon de vivre ?

Pour rester motivé dans la durée, il est important de choisir une activité qui est alignée avec les croyances qui influent sur notre manière de vivre.

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